
La « Femme nazie », et plus largement la « Femme allemande » avait toute sa place dans le IIIème Reich… Mais il s’agissait, « par nature », d’une place subordonnée au mâle, le nouvel empire germanique se voulant viril et martial tout à la fois. Cette place, déterminée par les présupposés idéologiques du régime (racialisme/eugénisme/natalisme) a évolué dans le temps, dans le cadre d’une guerre mondiale aux impératifs de plus en plus pressants. On est ainsi passé de l’image des « Jeunes Filles en uniforme » à celle de la « bonne Mère allemande au foyer », avant de devenir génératrice d’enfants et fidèle auxiliaire de son compagnon, à la « camarade de combat » sur le front intérieur du Travail (à partir de 1942), en attendant de devenir une auxiliaire de plus en plus militarisée dans la Wehrmacht ou dans la SS, sans pourtant être vraiment lancées au combat comme ses homologues soviétiques.
Toujours est-il que, comme l’ensemble de la société allemande, les femmes de là-bas ont dû faire montre de résilience, d’accommodation… ou de franche participation au régime que « le peuple » s’était donné. conférence donnée par l’historien Alain Colignon.
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